Le manoir du jardin d'Eyrignac
Créés au XVIIIè siècle, les jardins de ce manoir du XVIIè siècle apparaissent comme un havre de paix et de fraicheur sur le causse rocailleux du Périgord noir. Arrosés par sept sources, ils ont été modifiés en jardin anglais au XIXè siècle.
Il y a quarante ans, Gilles Sermadiras a décidé de leur redonner leur forme première. Son fils continue son oeuvre.
L'allée des charmes
Le miroir d'eau
Le jardin blanc
Parc oriental de Maulévrier
Régi par des règles , des interdits qui ont longtemps été gardés secrets, cet art sacré permet d'appréhender librement les règles de composition et le choix des principaux éléments mais toujours dans le respect du yin et du yang et des cinq éléments du taoÏsme ( le feu, la terre, l'eau, le bois, le métal). L'art du jardin joue rituellement sur les oppositions et les alternances en évitant toute symétrie et toute linéarité ou répétition. Le paysage a donc un aspect naturel dans lequel les diverses scènes artificielles se révèlent succèssivement comme par magie. Ce contraste, renforcé par les couleurs et les parfums donne au promeneur la sensation de paysage enchanté et paradisiaque .
Parc oriental de Maulévrier
Parc oriental de Maulévrier
Le parc oriental faisait parti, au début du XIXè , de la propriété du château Colbert.
Il sera racheté fin XIXè et sera aménagé entre 1899 et 1913 par l'architecte Alexandre Marcel qui épousera la fille du propriétaire. Suite à la mort de l'architecte , il sera laissé à l'abandon jusqu'en 1980 , où la gestion sera reprise par une association .
Parc oriental de Maulévrier
Le parc oriental de Maulévrier est le plus grand jardin japonais d'Europe. Il est unique de par la richesse de sa végétation , son environnement architectural de style asiatique (khmer et japonais) , sa conception et son symbolisme.
Parc oriental de Maulévrier
Le jardin japonais est chargé de messages . Chaque détail a sa signification, son rôle. Le jardin lui-même dans sa globalité est un symbole: il est l'horloge des jours, des saisons, de la vie, harmonie de l'espace et du temps. Il évoque l'image des différentes visions du paradis extrême oriental. Son rôle est de capter le souffle ou l'esprit de la nature out en écartant les maléfices .
Eglise San Giorgio in Braida
Eglise san Zeno Maggiore
Cette église romane , la plus belle d'Italie du Nord, fut bâtie entre 1120 et 1138 pour accueillir les reliques du saint patron de Vérone. La façade est ornée de bas-reliefs de marbre où sont figurées des scènes de la Bible. Ils rivalisent de beauté avec les portes de bronze dont les panneaux relatent les miracles accomplis par San Zeno. Sous une rosace impressionnante, un porche élégant repose sur deux fines colonnes. Au sud, le campanile de brique monte vers le ciel. Au nord, se dresse la tour où serait enterré Pépin,qui régna sur l'Italie (777-810).
Le cloitre de l'Eglise San Zeno Maggiore
Statue d'Andrea Palladio
Statue d'Andrea PALLADIO
Vicence est la ville de Palladio(1508-1580). C'est l'un des architectes les plus talentueux de son époque.Il est né à Padoue mais Vicence est sa ville d'adoption. Une promenade dans la cité permet d'observer l'évolution de son style si particulier .
Régulière et symétrique, la Villa Rotonda est un joyau de l'architecture palladienne. Le plan, un dôme sur un cube, est simple mais le résultat est splendide. Constuite entre 1550 et 1552,elle fut maintes fois copiée, à New Delhi, Londres et Saint-Pétersbourg. Ceux qui ont aimé "Don Giovanni"pourront retrouver les lieux filmés par Joseph Losey en 1979.
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Scène du théatre Olympique
La scène du théâtre OLYMPIQUE dessiné par SCAMOZZI représente la ville grecque de Thèbes. La perspective des rues est d'une justesse étonnante. L'angle choisi est très fermé, ce qui donne l'illusion d'une grande profondeur.
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L'auditorium du théatre Olympique
L'auditorium du théâtre OLYMPIQUE
Palladio voulait qu'il ressemble aux théâtres en plen air de l'Antiquité gréco-latine , comme les arènes de Vérone . Les gradins de l'hémicycle semblent en marbre mais sont en réalité en bois. Le plafond disparaît derrière une peinture représentant le ciel.
Deux gondoles noires
Deux gondoles noires
L'enduit noir ou le goudron utilisés autrefois pour étancher les gondoles avaient peu à peu fait place à des couleurs vives et à de riches tapis , mais ces dépenses fastueuses ont été interdites en 1562. Aujourd'hui, à part les gondoles de cérémonie, toutes sont noires, et simplement ornées du ferro et de deux hippocampes dorés. Pour les grandes occasions, on ressort le traditionnel felze et on installe des guirlandes de fleurs. Les embarcations funéraires, rares, sont ornées d'anges dorés.
Passage du gondolier
Passage du gondolier
Les gondoliers font partie intégrante du mythe de Venise. On raconte qu'ils ont les pieds palmés pour marcher sur l'eau. Leur parfaite connaissance des voies navigables se transmet de père en fils. Il s'agit encore d'une affaire d'hommes mais depuis peu ,il y a une gondolière. La gondole existe depuis plus de 1000 ans. Autrefois essentielles pour le transport des denrées depuis les marchés jusqu'aux palazzi, maintenant elles ne servent plus que pour le plaisir .
Un séjour à Venise n'est pas vraiment complet sans une promenade en gondole pour admirer tous les palais, dont la construction s'est échelonnée sur 500 ans, comptent parmi les plus beaux joyaux de l'architecture vénitienne.
Le pont Rialto , la nuit
Le pont RIALTO est au coeur de l'un des quartiers les plus vivants de VENISE. C'est l'un des monuments phares de la ville. La grande arche en pierre et les arcades sont aussi familières que le campanile ou San Giorgio Maggiore. Pourtant, jusqu'au XVIè siècle, le pont Rialto n'était qu'un simple pont de bois.
Venise , la nuit
Le grand canal de VENISE
Les vénitiens l'appellent le canalazzo. Il traverse tout le coeur de la villeen suivant le lit d'une ancienne rivière. Depuis toujours, c'est l'artère principale de la ville. Il fourmille aujpurd'hui de vaporetto et de gondoles. Autrefois , c'était les galères et les navires chargés de trésors.
La basilique Saint- Antoine
La construction de cet édifice aux allures orientales fut entreprise en 1232 pour accueillir les reliques de SAINT ANTOINE DE PADOUE , un prêcheur qui avait pris comme modèle SAINT FRANCOIS D'ASSISE
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Intérieur de l'église Erémitani à Padoue
L’Eglise des Eremitani ( 1276-1306) a des formes romanes et gothiques. L’intérieur est majestueux: une nef unique avec plafond en bois en carène de navire. L’Eglise est non seulement un panthéon de l’ancienne société patavine, mais est un symbole de la ville, ayant était détruite pendant les bombardements en 1944 : témoignage de ce qui a été détruit et puis reconstruit, sont les restes restaurés des fresques de Andrea Mantegna, dans la Chapelle Ovetari. A côté de l’église se trouve la Chapelle des Scrovegni où se trouve le chef-d’oeuvre de Giotto . Les 38 cadres illustrent l’histoire de Marie et Jésus et du Jugement Universel . Ils ont été peints entre 1303 à 1305 et illustrent la naissance de la peinture italienne moderne, grâce à la perspective, les couleurs, la caractérisation des personnages qui semblent anticiper le mouvement de la Renaissance.
Le grand escalier du Portello à Padoue
Projection cinématographique au bord de l'eau , un soir d'été .
Le grand escalier du Portello a été bâti en 1534 par le podestat Pietro Lando et par le capitan Marco Barbarigo. Sur l'escalier et sur les gradins des murailles, les padouans avaient l'habitude d'accueillir et saluer les inspecteurs et les grandes personnalités qui arrivaient. Ici s'arrêtaient les bateaux qui, en parcourant les fleuves et les canaux navigables, reliaient Padoue et sa province avec la lagune de Venise.
Au fond , à gauche , on peut voir la porte du Portello.
En dessous , une gravure d'autrefois .
La Porte du Portello, nommée aussi Porte Venezia ou Porte Ognissanti, fut érigée en 1518 sur un dessin de Guglielmo Grizi dit le Bergamasque, conçue plus comme une porte pour l'emploi civil et commercial que comme porte à l'utilisation militaire. L'extérieur, qui rappelle un Arc de Triomphe, est en pierre d'Istrie, il a huit colonnes, et au dessus de l'attique se trouve une petite tour avec une horloge.
Façade de la CASA BATLLO
Façade de la CASA BATLLO
Cet immeuble commandé par Josep Battlo i Casaovas sur le Passeig de Gràcia est une transformation d'un batiment existant.
Avec sa façade aux étonnantes formes organiques, son toit et ses cheminées fantastiques, il paraît tout aussi étrange et novateur que lors de son achèvement en 1906. A l'intérieur , les ventilateurs intégrés aux portes et aux fenêtres témmoignent de l'approche intégrale de l'architecture de son créateur . L'immeuble symbolise la légende de saint Georges terrassant le dragon . L'épine dorsale de celui-ci domine la façade .
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